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Sur les Ailes de la Sardine
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13 mars 2013

Pas un, pas deux...Mais quatre...

Grand écran…Quand tu m’interpelles…

Ces derniers jours j’ai pris plaisir à m’enfermer dans le noir …Et pas seule s’il vous plait, j’étais entourée de gens que je ne connaissais pas, venus comme moi, ou pour toute (autre) raison chercher un peu de bon temps, s’ouvrir à de nouvelles visions des choses, se gaver d’émotions, faire passer un  peu le temps, ou offrir un pied de nez à l’austérité en se lovant dans les fauteuils moelleux des salles pas si obscures du 7ième art.

Le premier film de la semaine dernière ( y a bien longtemps que je n’avais pas vu 4 films en une semaine ), et qui a eu ma préférence tant mon cœur s’est trouvé touché est «  Syngue Sabour » d’Atiq Rahimi , il reçut en 2008 le Goncourt pour le livre du même titre dans lequel j’ai eu beaucoup de mal à entrer à l’époque…

Mais que je relirai avec une autre appréhension et beaucoup moins de peurs.  

syngué sabour

On aurait pu craindre beaucoup plus de lourdeurs et de douleurs tant le sujet est puissant, (un résumé "ici"…), mais même si la condition des êtres, et surtout des femmes en Afghanistan - alors que les combats incessants obligent la population impuissante à vivre si précairement- ne peuvent laisser insensible, c’est un fabuleux jeu d’une actrice en proie à ses « devoirs » et obligations, mais aussi à ses désirs, fantasmes de femme soumise que nous offre ce film. En prenant soin de celui qui est son époux, guerrier dans le coma, elle lui livre petit à petit sa vie sur un plateau, lui incapable de contrer les mots de cette épouse pressée de (nous) livrer tout ce qu’elle cache.

Un merveilleux film sans aucun doute…

Ensuite, une soirée pas banale en fin d'une semaine bien particulière dont je préfère oublier une partie…

Il est de coutume au cinéma de Nyons... de participer à des soirées «  ciné-repas »…( c'est ""que ça se passe)

Je m’explique : Un film, un repas, un film ( ou documentaire, court-métrage…etc…pourvu qu’il y ait des images, un thème, de la convivialité)

Cette fois ci c’est la Grande-Bretagne qui fût à l’honneur.

En guise d’amuse-bouche le film «  Arnaque à l’Anglaise », ( c'est par que ça se passe )  un moment de drôleries et de détente absolument bienvenus même si c’est loin d’être le film du siècle …

arnaque à l'anglaise

 

 

 

Puis le repas…

Mode d’emploi : on  se  lève, on descend les escaliers, on se retrouve dehors à tailler une bavette avec les « voisins » de sièges, derangs ou d'allée...chacun prend son plateau délicieusement garni, on remonte s’assoir soit sur l’estrade du cinéma - qui était déjà bien remplie le temps que je comprenne le modus operandi ( et puis je ne me voyais pas fendre la foule seule, avec un plateau de victuailles vacillant entre mes mains, j'étais un peu perdue je l’avoue), je me suis donc assise sur mon siège et j’ai dégusté un repas excellent  à l’anglaise ( comme quoi on peut s’tromper sur la cuisine de l’autre côté de la manche) Salade de betteraves crues-poires-bacon finement assaisonnée, un « ragout » d’agneau …à la menthe, et là je vous vois frémir, mais non, ce plat en sauce était fin, moelleux et parfait, surtout qu’il était accompagné d’une belle blonde savoureuse et ronde à souhait : une purée de pommes de terre-oignon-bleu… Là aussi le dosage était délicat, pas écoeurant, j’ai même été très surprise en demandant à la cuisinière, et en la félicitant, de la composition de chacun des plats… Et pour conclure, un crumble … craquant et fondant juste comme il faut. Pas certain que le vin lui ait été ramené de là-bas… La région regorge de petites merveilles à déguster …avec qui bon vous semble…

Le film suivant est dans un tout autre registre : Week-end Royal….

week end royal

( on zieute ici ) J’ai été un peu déçue, aussi bien par le jeu des acteurs que par le film lui-même, ( résumé ici) cependant j’ai souvent souri, ri ( au grand dam de mon voisin qui a dû se demander si c’était la première fois que je mettais les pieds (c’est le cas de le dire…Puisque j’ôte systématiquement mes chaussures quand je regarde un film, et quand il n’y a pas de repas, j’ai avec moi du chocolat et/ou des petits gâteaux, ainsi qu’une thermos de thé… j’aime pas mais alors pas du tout les pop corn du ciné, le bruit que font les mangeurs de bonbecs trop sucrés...Ce ne sont pas les mangeurs qui sont sucrés, eux seraient plutôt collants parfois- ou les « slurpeurs » de cônes glacés alors que je suis en pleine émotion devant le plus beau des films…A moins que mon voisin d’accoudoir  ait trouvé ce film particulièrement désolant… (Ou encore il venait tout juste de se faire opérer des zygomatiques pour les faire réviser, et les points de sutures l’empêchaient  de s’esclaffer au grand jour … même de nuit. Mais je suis perplexe quant à cette explication)

Et je me rends compte que j’ai failli oublier de parler de « Au bout du conte" de et avec Agnés Jaoui…

( petit blabla )

au bout du conte

Là aussi j’ai été un peu déçue, du moins je n’ai pas été transportée, ni enveloppée de belles chaleurs, même si on ne se lasse pas d’un Jean Pierre Bacri désopilant dans son éternel rôle de ronchon. Les références aux contes qui ont bercé notre enfance sont amenées de façon plutôt intelligente ; et comme il se doit, la fin est de bon augure pour presque tout le monde.

 

La Sardine a fait quelques balades sous le ciel bleu de ces derniers jours, et vous emmènera en promenade sur ses pas très bientôt...A suivre donc

Toutes les affiches ont été trouvées ça et là sur le net...

*******

Le cinéma , c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière

Jean Cocteau

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